Communiqué de la Fesac
(à l’exception du Syndeac et du SNDTV)
Les employeurs des branches du Spectacle vivant, de la musique, et de l’audiovisuel, regroupés au sein de la Fesac, regrettent la poursuite de mouvements de grève qui mettent en danger de nombreuses structures, dont la programmation est ainsi remise en cause pour toute la saison.
Ces grèves répétitives rompent le pacte qui unit le public au spectacle, et mettent à mal la confiance des spectateurs. Il faut sortir d’une spirale d’autodestruction, dont les salariés et les entreprises du spectacle sont à l’évidence les premières victimes.
Quelle que soit l’appréciation portée sur l’accord de juin 2003, l’essentiel est aujourd’hui de se mettre au travail pour résoudre, par toutes les voies possibles, les difficultés auxquelles nous sommes les uns et les autres confrontés. Il faut consolider l’extraordinaire développement qu’ont connu ces dernières années en France les activités du spectacle, et en assurer la pérennité.
Le statut de l’artiste, ou la place des activités culturelles, dans notre pays, ne sauraient se réduire à la question de l’assurance-chômage des intermittents du spectacle.
Le financement public du spectacle vivant, de la musique, du cinéma, de l’audiovisuel, relève de nos rapports avec l’Etat et les Collectivités locales.
L’entrée dans la carrière des jeunes artistes, comédiens, danseurs, musiciens, nécessite une réflexion particulière, et des dispositifs nouveaux.
Il est par ailleurs indispensable de faire évoluer les relations contractuelles entre employeurs et salariés du spectacle, et de réserver le recours au contrat d’usage aux situations pour lesquelles il a été prévu et créé.
Sur chacun de ces dossiers, le débat peut ouvrir de nouvelles perspectives : il est indispensable de s’y consacrer sans tarder. C’est le seul moyen, de sortir de la crise actuelle.
Paris, le 30 septembre 2003